Elle commençait bien cette soirée, pourtant... Paris sous un soleil d'avril, et Wave Machines, bravant les caprices du volcan et du trafic aérien, pour venir nous offrir enfin un live illustrant leur excellent premier album. On trépignait d'avance... On voulait retrouver sur scène, la légèreté et l'insouciance, la fraîcheur pop et dansante. On s'y voyait déjà... Mais bien plus que tout, on voulait être surpris. On voulait se laisser hâper par la vague... ne rien voir venir et en sortir lessivé. Essoré.
Malheureusement, malgré la qualité indéniable du concert, le choc ne se produit pas. Tout cela manque cruellement de spontanéité, d'audace et de prise de risque. Et on se surprend même à regarder sa montre. Sur un concert de 40 minutes, c'est quand même un comble...
Trop court, trop tiède, trop lisse... voilà le triste constat d'un live pourtant prometteur et surtout d'un groupe au fort capital sympathie.
Aller, on joue à l'ardoise magique. On efface et on recommence... Session de rattrapage, cet été à Rock En Seine.
A noter la jolie prestation de Citadels en première partie et les surprenants Darwin Deez, qui nous ont offerts une chorégraphie des plus improbables.
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