dimanche 19 septembre 2010

Lovely skulls

 


Dans la catégorie des albums que l'on écoute en boucle sans se lasser, Band Of Skulls aura certainement remporté la palme cette année. Alors, bon, j'aurais certes pu vous en parler plus tôt car leur premier album Baby Darling Doll Face Honey est sorti en janvier 2010 ( ... oui, je sais), mais aujourd'hui, le prétexte est tout trouvé. Car mercredi prochain, ils seront de passage à La Flèche d'Or pour un concert qui s'annonce déjà prometteur. 
Band Of skulls c'est la rencontre providentielle de 3 surdoués sur les bancs de fac. Russel et Emma au chant et Matt à la batterie. Un trio imparable, qui livre ici un premier album rugueux, aux riffs imparables et qui n'aura pas attendu bien longtemps pour être largement plébiscité par le public. Un son hargneux mais sexy. Incandescent. A l'image de leur titre phare  I know what I am ( élu single de la semaine par ITunes), vraie bombe indie rock qui vous réveillera délicieusement les tympans.

Bon, on se donne rendez-vous mercredi soir alors?

Band of Skulls -  Fires

dimanche 12 septembre 2010

Of Montreal is back


Kevin Barnes c'est un mélange détonant de folie, de génie, d'énergie et de non conformisme.Une explosion brute de créativité qui s'exprime pour notre plus grand bonheur par le biais de son groupe pop déjanté "Of Montreal". Et pour rendre cette morose rentrée un brin plus délurée, ce savant fou de Barnes nous gratifie d'un nouvel album qui rayonne déjà dans nos i pods. 
False Priest lorgne vers des influences R&B, s'offrant même le luxe de collaborations avec des guests de choix ( Solange Knowles et Janelle Monàe). Le son est sexy, dansant, funk, électrisant. On retrouve toutes les recettes des albums précédents : l'insolence et l'énergie pétillante qui transforme chaque titre en mini fête arrosée de confettis multicolores. 
Et pour faire la fête avec eux, il suffira de les retrouver à la Cigale, le 7 octobre prochain... 


lundi 30 août 2010

Rock en Seine 2010

 Roken Is Dodelijk
Band Of Horses
Kele
 Foals
 Chew Lips
Stereophonics
Two door Cinema Club
 The Black Angels
Beirut


Rock En Seine 2010, dans le désordre c'était:  de la pluie, de captivantes découvertes, des éclats de rire, des lives à vous couper le souffle, de la pluie ( encore), de la bière fraîche, des pelouses plus très fraîches elles, de l'énergie à l'état brut, un je ne sais quoi de magique et d'apocalyptique à la fois... (et une paire de Repetto foutues).  
Résumé de 3 jours de festival, pas comme les autres. 

Day #1

Evelyne Delhiat l'avait dit... il y aurait quelques ondées sur Paris ( oui... des petites ondées).  Et effectivement, la pluie fut extrêmement ponctuelle. Franchissement des portes à 14h58... 14h59, l'orage éclate. Le ciel se déchaîne, les festivaliers courent s'abriter dans des abris de fortune... et seuls quelques courageux restent vaillamment applaudir le groupe américain qui ouvre le festival Minus The Bear. Impossible donc de vous commenter ce live, pour ma part, je buvais un verre de vin blanc à l'abri, priant pour que le ciel devienne plus clément. 
Et là, oh miracle une accalmie.  Juste à temps pour découvrir le groupe lillois Roken is Dodelijk qui derrière ce nom peu réjouissant, cache une musique pétillante et sensible. Une pop rafraîchissante et soignée. Un joli moment qui ne restera pas ancré dans nos mémoires mais une jolie découverte malgré tout. 
Il est 16h20 et Band of Horses monte sur scène accompagné d'un timide rayon de soleil. La mise en scène est minimaliste, mais la voix de Benjamin Bridwell suffit à vous emporter loin, très loin. C'est beau et pur. Surtout lorsque les voix s'élèvent sur Is there a Ghost. Le festival prendrait presque des allures mystiques. 
Un peu plus tard c'est Kele qui fait son entrée sur la Grande scène. Kele Okereke, leader de Bloc Party, vient ici présenter son premier album solo que je n'avais que très peu écouté. Il livrera un live en demi teinte qui ne décollera jamais vraiment. Pourtant l'énergie est là, mais il n' y a plus cette tension palpable qu'il arrivait à faire naître avec Bloc Party. On était motivé, on repart un peu dépité... 
Il est 17h40... le ciel est plus que jamais lourd de nuages et sur la Scène de la Cascade débarque les indomptables Foals. Ils sont pour la plupart du (jeune) public, le groupe phare de ce vendredi. Celui qu'ils attendaient pour abîmer leurs baskets et faire chavirer la fosse. Total Life Forever est certainement l'un des meilleurs albums de ces derniers mois et, le live fut à la hauteur de mes espérances. Yannis Philippakis ouvre le bal avec cette froide concentration qui le caractérise. Le son est glacial, brut, explosif et étrangement teinté de mélancolie. La fosse s'emballe sur un Cassius plus math rock que jamais, laissant certains complètement lessivés ( j'en suis). Et soudain, survient ce moment que tout le monde attendait. Un moment de pure magie. Les premières notes de Spanish Sahara retentissent, profondes et déchirantes et le ciel, comme un spectateur immobile ouvrira les vannes pour inonder un public euphorique d'assister à cette mise en scène improvisée si poétique. 
Suivent ensuite les live de Beast et The Kooks... Les premiers m'avaient conquis grâce à quelques morceaux bien sentis, entre funk punk et rock. Une fois en live, le plaisir n'est plus vraiment là. Le jeu scénique est sommaire, l'énergie n'y est pas... bref, on passe. 
Quant aux Kooks, malgré l'énergie déployée sur scène et les tubes enchaînés avec la maîtrise d'un groupe de deux fois leur âge, le sentiment d'assister à un concert pour minettes finit de tuer notre motivation. C'est l'heure de prendre une bière. 
Il faudra attendre 21h pour voir les Black Rebel Motorcycle Club monter sur scène. Endeuillés suite au décès de leur régisseur du son la semaine dernière ( et père du bassiste), c'est dans une ambiance plus que ténébreuse qu'ils apparaissent et entament un "Beat the Devil's Tattoo" à vous remuer les tripes. La suite est techniquement impeccable. Les basses lancinantes, les voix semblant venir des entrailles de la terre et un son rugueux qui fait du bien. Un live sans surprise mais remarquable. 
Il est 22h et je laisse les nostalgiques des années lycée investir la grande Scène pour sautiller gaiement sur Blink 182. Déjà en 93, je n'aimais pas alors en 2010... 


Day #2

Evelyne Delhiat l'avait bien redit... encore quelques ondées à déplorer sur la région parisienne. Le ciel doit vraiment nous en vouloir car, à peine posé le pied sur la pelouse de Saint Cloud une jolie petite pluie s'abat sur nous. Cette fois-ci, on ne baisse pas les bras... et on file écouter l'électro pop de Chew Lips qui aura d'ailleurs fait revenir le soleil à renfort de beats revigorants. Emmené par Tigs, chanteuse aux allures de poupée survitaminée, le groupe arrive à faire remuer un public en pleine digestion... Bravo! 
Le problème d'un festival comme rock en Seine, c'est qu'il faut sans cesse faire des choix cornéliens. 3 scènes, des centaines de mètres de marche et souvent des concerts programmés simultanément pour lesquels il faut faire l'impasse... Et là, le choix devait se faire entre Stereophonics ( groupe oh combien nostalgique de nos années bac) et Quadricolor, jeune groupe prometteur français. Tant pis pour les niçois, Stereophonics remporte la palme. Et même si on connaît la recette par coeur, ça fonctionne à chaque fois. On se retrouve à s'époumoner sur  "Mr Writer", à sourire bêtement sur "Maybe tomorrow"... on est heureux, les gens autour de nous le sont aussi. Et même si Kelly Jones a des airs de rocker de série tv, on adore.
17h40... on file voir les Two door cinema club. Et là, on mise le tout pour le tout on ose le devant de la scène, le coeur de la fosse... bref, on sait que ça va faire mal mais tant pis... Et effectivement, dés leur entrée sur scène, les irlandais provoquent un véritable ras de marée dans un public devenu soudainement incontrôlable. Ca chahute, ça se bouscule et le groupe s'en réjouit. Ils enchaînent les tubes et la pelouse se transforme en joyeux bordel. On ressort lessivés mais heureux. 
Inutile de préciser qu'on passera sur le live du trop beau, trop lisse, trop "Taratata", Paolo Nutini. Et qu'on préfère largement s'allonger sur la pelouse à siroter un coca bien frais en écoutant au loin l'aérienne voix de Martine Topley Bird nous bercer. Délicieux moment. 
20h énième aller retour sur la Grande Scène... pour assister au live des légendaires Queens of the Stone Age. Josh Homme est en terrain conquis. Il distille un rock précis et calibré. Sans surprise mais taillé pour les stades. J'avais préféré très largement la prestation des Eagles of Death Metal l'année précédente. Qui avait beaucoup plus pimenté leur live et avait offert un show sexy en diable. 
On n'attendra d'ailleurs pas la fin du live du quartet pour courir rejoindre la scène qui accueillera les délires électro  de James Murphy. Et là, encore une fois, on se la joue kamikaze et on ose les premiers rangs. La foule est surchauffée, et c'est sur le "I'm not in Love" so romantic des 10CC qu'entre en scène LCD Soundsystem
Il s'agira d'un des meilleurs live du festival. Endiablé, suave, fiévreux, orgasmique. Une véritable déflagration. La fosse est tout simplement renversée et se transforme en dancefloor géant à ciel ouvert. James Murphy s'amuse visiblement devant ce public survolté et plus le live avance plus le son se fait moite et crade. Et c'est en choeur, que le public reprendra en final "New York I Love You, but you're bringing me down... ". Magnifique. Epique.  Apogée d'un live inoubliable. 
Et ce n'est pas fini... car peu avant minuit, les frères Dewaele vont finir d'épuiser nos jambes déjà bien entamées. J'avais déjà vu les 2 Many dj's il y a 3 ans dans ce même festival, et j'avais souvenir d'une prestation scénique à couper le souffle. Ce soir, ils livreront au public un live époustouflant. Plus d'une heure de mix détonant et inventif servi par une explosion visuelle incomparable. La foule est hystérique. Saint Cloud chavire et se noie.
Un aperçu ici et là. 

Day #3
 

Le dernier jour  on ne prend même plus la peine d'écouter Evelyne Delhiat. De toute façon, la pluie est devenue un peu notre amie durant tout le festival. 
Les festivaliers du dimanche portent sur eux les stigmates de la folle soirée de la veille. Et même si la journée s'annonce remplie, elle sera assurément plus calme. Temper Trap sur la Grande Scène nous réveille en douceur. La voix haut perchée de Dougy Madagi est une compagne idéale pour ce début d'après-midi. Le live est bien calibré, sans faute et agréable... 
Ca devient plus rugueux en milieu d'après-midi avec les très bons Black Angels. Du rock fiévreux et puissant. Un jeu de scène minimaliste mais magistralement servi par une sonorité sombre et hypnotique. Une trés belle surprise qui donne envie d'en savoir plus sur ce groupe américain. 
A quelques mètres de là, commencera le live de I Am un Chien.  Présenté comme un groupe   " à l'électro rock hystérique", le moins que l'on puisse dire c'est qu'effectivement de l'hystérie le chanteur en a à revendre. En tout cas, il nous aura pousser plus vite vers la Grande Scène pour assister au magnifique live de Beirut
Encore une fois, Zach Condon nous aura emmené très loin... et réussit la prouesse de faire monter l'émotion sur une scène aussi gigantesque que celle-ci. Le public l'acclame et il en semble presque gêné. Un moment de grâce et de poésie. Et surtout un moment fort du festival. Merci Beirut... 
Un peu plus tard, sur la même scène, ce sera The Ting Tings qui viendront dynamiser la foule. Rien de nouveau de leur côté. Un jeu de scène dynamique et pop à souhait. Une armée de tubes et un public sautillant. 
C'est avec regret que je décide de faire l'impasse sur le concert des mythiques Roxy Music, préférant m'assurer une place de choix pour le live d'Arcade Fire. 
C'est donc à 22h que montent sur scène les canadiens surdoués. La scénographie est éblouissante et ce live va se révéler dantesque. Saint Cloud prend des allures de cathédrale à ciel ouvert. Et la foule se retrouve complètement submergée par une incomparable émotion. Les voix se mêlent, les cordes s'emballent et le concert se pare d'un somptueux lyrisme. Et à l'unisson, le public accompagne le groupe dans ses choeurs limpides. Il ne manquait plus que la pluie... ou plutôt la tempête. Et lorsque des trombes d'eau s'abattent sur le public, c'est les mains levées au ciel que le public accueille cette orageuse ovation. Mais malheureusement, la technique ne s'entend pas bien avec l'humidité... et c'est donc prématurément que le live s'arrêtera par mesure de sécurité. Sur un Wake up quasi acoustique et absolument magique, le groupe canadien s'éclipsera donc à regret... nous laissant avec l'amère impression d'avoir vécu au sens propre comme au figuré une douche froide. Mais aussi avec la sensation d'avoir partagé hier soir, avec quelques 100 000 autres festivaliers, un moment inoubliable.  L'apocalypse selon Arcade Fire. 


Arcade Fire - Wake Up ( live)


Crédits Photos : Frédéric Crétot


jeudi 26 août 2010

Demain...


Des pelouses fatiguées, des bières fraîches, les jambes en compote, les yeux grands ouverts et les oreilles comblées, un air de vacances à Paris... demain Rock en Seine ouvrira ses portes pour 3 jours de musique et de live. La programmation s'annonce excitante. Je vous en dirais plus très vite pour un petit compte rendu digne de ce nom. 
Bon Festival à tous! 

vendredi 6 août 2010

Peter Hujar





Il m'aura fallu une magnifique après-midi aux Rencontres Photographiques d'Arles pour redécouvrir l'intense travail de Peter Hujar. Je connaissais déjà quelques unes de ces photographies. Notamment le magnifique portrait de Candy Darling sur son lit de mort, qui avait somptueusement illustré l'album d'Anthony and The Johnson ( I am a bird now). Et aujourd'hui, j'ai pu à nouveau me replonger dans cette oeuvre troublante, émouvante, complexe et cruelle. Des photos à la beauté crue et sans concession. Un regard rempli de lucidité sur son époque et sur ses blessures.  Il aura été le photographe des marginaux, des exclus, de la société gay, de la rue, du ghetto et de la solitude. Simplement témoin du monde autour de lui. La sensibilité  et le génie en plus.

samedi 24 juillet 2010

Sous le soleil exactement part.2

Suite de ma valise de vacances musicale. 


Mystery Jets- Serotonin

Deuxième album des londoniens, toujours aussi pop et dansant. Le disque idéal pour se mettre d'humeur estivale. Et un premier clip joliment teinté de rétro. C'est frais et ensoleillé à la fois. A écouter fort, dans la voiture, les fenêtres grandes ouvertes sur une route de campagne... 

Mystery Jets - Dreaming of Another World


Sonny & the Sunsets - Tomorrow is alright

Ils viennent de San Francisco et font de la pop hautement nostalgique. Leurs inspirations vont puiser dans les classiques 50's américains, dans la surf pop, les ballades langoureuses des Everly Brothers ou  Gene Chandler. Une petite merveille taillée sur mesure pour paresser et rêver.

Sonny & The Sunsets - Strange Love


Ceo - White Magic

Moitié du regretté duo Tough Alliance, Eric Berglund se lance donc dans une aventure solo. Et sur fond de magie, d'ésotérisme, d'occulte, voilà qu'il balance à la face du monde, un disque époustouflant. Glaçant et minimal. Les 8 titres ont une élégance rare. Une poésie sublime et effrayante à la fois. Je ne sais pas pour vous, mais mon été sera balayé par un vent de Scandinavie.

Ceo - Come with Me

vendredi 23 juillet 2010

Sous le soleil exactement part.1

Promis, dés la rentrée, le rythme des posts se fera plus régulier ( car j'avoue avoir été très très paresseuse ces derniers temps)... mais bon, pour l'instant, mon pauvre cerveau fatigué ne pense plus qu'à une seule chose : PARTIR au soleil et ne rien faire pendant 3 longues semaines. 
Mais comme je suis d'une nature généreuse, je vous fais donc partager mes dernières découvertes et coups de coeur que j'amènerais dans mon Ipod. Des morceaux qui sentent déjà le sable chaud, le rosé frais et les longues soirées d'été délicieusement indolentes. 



Lower Dens - Twin-Hand Movement

Sa voix est comme une voluptueuse caresse. Renversante. Envoûtante. L'album n'est pour l'instant sorti qu'aux Etats-Unis, mais ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez dans les bacs français ( espérons le...). Jana Hunter livre ici un disque atmosphérique et à la poésie déroutante. Indispensable pour un été brûlant.

Lower Dens - Hospice Gates 




M.I.A -Maya

Parce qu'elle est tout simplement l'artiste féminine la plus passionnante du moment. Engagée, moderne et audacieuse, elle a frappé fort avec son premier single Born Free, qui aura fait parlé de lui sur toute la toile ces derniers mois. Un titre violent, entêtant, ravageur, totalitaire... M.I.A est bien plus qu'une icône hype. C'est certainement l'une des personnalités les plus créatives de ces dernières années. MAYA est un album qui colle à son époque. Hybride, synthétique, effrayant et un peu bordélique. A l'image de sa phénoménale prestation sur le plateau de Letterman il y a 10 jours. Un live dérangeant. Un live critiqué. Merci M.I.A.



Mountain Man - Made the Harbor

Si vous aimez Alela Diane, Mariée Sioux et autres folkeuses enchanteresses, vous adorerez ces trois voix célestes qui bercront vos nuits d'été. Féérique.



Wavves - King of the beach

Des mauvais garçons qui font le pop noisy à souhait, libre et insolente. Du son garage un peu crade comme on aime. Des arrangements abrasifs et saturés. Oreilles sensibles s'abstenir. Amoureux de surf rock, album culte en vue! 



Local Natives - Gorilla Manor

Encore un gang de surdoués. Encore une joyeuse troupe qui vous collera une énorme, une gigantesque envie de sourire à chaque fois que vous entendrez résonner dans vos oreilles leurs voix magnifiquement mêlées. Ces garçons ont tout. Le talent, la jeunesse, l'inventivité et une bonne dose d'humour. Ils ont surtout ce petit supplément d'âme et de fraîcheur qui rend leur musique simplement inoubliable.


A suivre... 

samedi 10 juillet 2010

Indomptable Iggy



Il est arrivé sur scène et l'Olympia a tout simplement tremblé sous les hurlements. L'iguane est apparu, frémissant lui-même du plaisir de retrouver un public, oh combien extasié. La démarche est animale, le corps sec comme une liane, le regard halluciné... Iggy Pop enfin devant nous. 
S'enchaîne alors, 1h30 de concert survolté, où il nous offre un show démentiel et torride.
Galvanisé par ses fans visiblement très très heureux de le retrouver sur scène, il s'offre plusieurs fois des bains de foule apolyptiques et ne nous épargne aucune provocation. Et c'est tout simplement jouïssif, d'assister à un tel spectacle. De voir enfin devant nous, un des derniers pionniers du punk. Une légende qui après plus de 40 ans de carrière, s'éclate sur scène comme si c'était sa première fois. 
Malheureusement desservi par un son beaucoup trop fort et passable, Iggy Pop a quand même prouvé mercredi soir qu'il était un monstre sacré. Et même si certains à la sortie du concert, regrettaient les concerts de 70-80. Même si d'anciens irréductibles le trouvèrent fatigué, ou simplement en deçà de ses prestations passées... nous, la nouvelle génération qui ne l'avions jamais vu en live, avons simplement  écarquillé nos yeux devant cet artiste incroyable de 63 ans qui a donné mercredi soir, une magistrale leçon de rock.

Les vidéos sont dans des qualités approximatives, mais valent quand même le détour...
Iggy Pop - Live ( stage invasion )
Iggy Pop - Live

vendredi 2 juillet 2010

Hang you from the hell


Torride. Brûlante. Accablante. Apocalyptique chaleur. Voilà en quelques mots dans quelle ambiance les 4 géniaux Dead Weather sont apparus sur la scène du Bataclan. Devant un public haletant et suant, ils ont livré un show incandescent. Alison Mosshart, plus animale que jamais, ruisselante et enragée a fait tout simplement basculer le Bataclan dans une transe moite qui aura laissé quelques-uns au bord du malaise. 
Et malgré les températures infernales, le groupe est bel et bien présent. Charismatique, impérial, ils envoient un rock puissant et virtuose. Le public est chaos. L'excellence d'un tel live, relève presque du miracle. Les conditions sont telles, que certains abandonnent la fosse. Mais la bande à Jack White, ne lâche rien. Alison crache dans le micro, increvable. Et livrera même un "I'm Mad" démentiellement génial. 
Après 1h10 de live, avec un "Treat Me like your Mother" redoutable, le groupe saluera, exténué, son public français. Un public qui, une fois sorti de la salle, semble avoir flirté avec le diable. Et qui se dit que finalement l'enfer, n'est pas si mal que ça.


Dead Weather - Live Bataclan
Dead Weather - Hang you from the Heaven

dimanche 20 juin 2010

Do you like the beach... bitch


 Du nouveau sur areUvintage très bientôt... ça sent déjà le sable chaud.