mardi 30 mars 2010

Rock summer


Bon ok...  il n'y a pas les palmiers de Coachella, ni les plages de Benicassim, ni la boue de Glastonbury (quoique)... mais je m'en FOUS car les 27, 28 et 29 Août, il y aura sur les pelouses élimées de St Cloud (dans le désordre) : Beirut, Arcade fire, Two door cinema club, 2 Many's DJ, Foals, LCD Soundsystem, Black Rebel Motorcycle Club et Queens of The Stone Age...  et ça, c'est quand même pas mal pour terminer l'été en beauté. 
J'ai déjà pris mes billets... il ne me reste plus qu'à rêver des baraques à frites, des rayons de soleil tardifs, et de bières fraîches... très fraîches. 
 

dimanche 28 mars 2010

Here We go Magic!

Il est un peu magicien, Luke Temple. Il arrive à faire de la pop moderne et inventive et surtout il nous offre en téléchargement gratuit via son label Secretly Canadians, le premier extrait de son album à venir.
Et quel titre! Collector est un titre fraîchement revigorant. Vous savez, le genre de morceau qu'on écoute le matin et qui vous font voir la vie bien plus belle qu'elle n'y parait.
MAGIQUE je vous dis.

L'album Pigeons sortira le 8 juin 2010 dans les bacs.

Here We Go Magic - Collector

Retour vers...



Pour tous les nostalgiques des 80's, l'évocation du doux nom de Delorean provoque instantanément un léger pincement au coeur. Parce que la Delorean, pour nous tous, c'est d'abord ça. Mais ici, il ne s'agit pas du bolide surpuissant de Marty Mc Fly mais bien de musique. Et de bonne musique qui plus est.
Delorean est un quatuor espagnol qui après un maxi plus que prometteur en 2009  ( Ayrton Senna ) qui les révéla au public, nous offre enfin un nouvel album. Subiza est un disque rayonnant, cosmique, et qui annonce magnifiquement l'été. Il suffit d'entendre résonner dans ses oreilles l'hypnotisant Stay Close pour comprendre que l'on tient ici une des révélations de 2010.  

Delorean - Stay Close

samedi 27 mars 2010

Die By the Drop


Il est ... le trailer du nouveau titre des Dead Weather. Et première constatation, l'album à venir s'annonce être tout aussi puissant, électrique, fracassant que le premier. Il ne reste plus à espérer des dates en France (à Rock en Seine peut-être...?). Car si les Dead Weather sont effectivement une excellente formation en studio, leurs prestations scéniques sont génialement monumentales.

dimanche 21 mars 2010

Rockabilly is not dead


Des températures de Bahamas à la Maroquinerie et une salle qui sentait fort la testostérone pour accueillir Monsieur Jon Spencer et sa bande. Tout y est... crinière huilée de crooner, complet veston qui aurait fait pâlir d'envie Elvis lui-même et ses fameux "Ladies and Gentlemen..." d'anthologie. On n'est pas déçus. Et lui non plus... il a face à lui le public des grands soirs.
Pendant 1h30 de concert ( enfin des gars vaillants!), la salle sautille, remue, s'énerve, hurle... en bref, on s'éclate. L'énergie est telle que le concert se prolongera dans une sorte d'euphorie, sous forme de buff improvisé pour notre plus grand bonheur. Il y a peu à dire sur ce concert. C'est du pur rock'n'roll dans les règles de l'art, génialement huilé et diablement efficace. D'autant plus, que Spencer passionné et généreux, s'amuse avec son public enfiévré.
Jean Louis Murat avait déclaré il y a quelques années "si je pouvais changer d'identité, je serais Jon Spencer"... maintenant, on le comprend.

samedi 20 mars 2010

Yeasayer in Paris



Hier soir, c'était concours de hype au Trabendo. Ce fut un festival de mocassins preppy, chemises à carreaux, slims, wayfarer et bandeaux de cheveux hippie ( euh... pour MGMT faudra repasser le 23 mars...) qui arpentèrent les allées humides de la Villette. Il y avait de la IT girl et du IT boy à n'en plus finir... et pourtant, le concours était perdu d'avance. LA grande classe était sur scène.
Et dés la première partie, on sait que la soirée s'annonce exceptionnelle ( ce qui est assez rare pour le mentionner ici).
Yeasayer n'aurait pu rêver meilleure introduction que Hush Hush. Le look est parfait. Et le son l'est encore plus. Hush hush c'est un peu le Barry White de l'électro. Il a inventé certainement le genre le plus jouïssif qui puisse exister en matière de musique synthétique : l'électro groove sexuelle. Oui. Ca existe. Et mon dieu, que c'est bon!
30 minutes de set et de morceaux hilarants aux titres évocateurs tels que "Sex Party" ou "I know your Panties so wet", et le dandy termine torse nu, en nage, devant un public extatique et comblé. Jamais première partie ne parut aussi courte... Une certitude toutefois, Hush Hush va faire parler de lui très prochainement. Il ne peut en être autrement devant une telle avalanche de talent, de folie et de charisme réunit en un seul dandy.
Il suffit d'imaginer ces 30 premières minutes pour se faire une image précise de l'état d'esprit du public avant l'arrivée de Yeasayer. Survolté.
Et c'est sur une scène aux allures de vaisseau spatial psychédélique qu'arrive enfin le groupe dont tout le monde parle. Le son est fort ( mes oreilles s'en souviennent) la scénographie superbe, et "The Children" éclate dans nos tympans comme une sorte d'incantation prophétique. On sait que ce qui va suivre sera inoubliable. Et ça l'est. Il s'agit ce soir de leur deuxième et dernière date européenne ( autant dire, un miracle) et Yeasayer affirme à son public "qu'il donnera tout ce soir". La promesse est tenue. Le public rentre dans une transe euphorisante, les torses se dénudent, les mains se lèvent au ciel... on se croirait presque dans un Woodstock futuriste... la boue en moins. Chaque chanson est ciselée, magnifiquement retravaillée, avec une créativité incroyable. "Remember" se pare d'une bouleversante beauté et nous emmène loin, très loin. Mais l'apogée viendra avec leurs titres phares "ONE" et "Ambling Alp", emportant le public dans une rave tribale. Le rappel se fait dans une chaleur fiévreuse et dans l'hystérie. Ils nous gratifieront de 3 morceaux dont un "Sunrise" plus lumineux que le soleil lui même.

Hier soir, Paris attendait un orage. Au Trabendo, c'est un cataclysme qui s'est abattu.

samedi 13 mars 2010

La classe américaine



Lustrez vos perfectos et arborez fièrement vos plus beaux tatouages old school, Monsieur Jon Spencer va venir réveiller la petite salle de la Maroquinerie avec son rockabilly authentique et oh combien réjouissant. 
Heavy Trash c'est du rock rugueux et fortement influencé par ses illustres pionniers ( Johnny Cash en tête) et c'est surtout du concentré d'énergie. Et tout ça incarné sur scène par un Jon Spencer, charismatique et à la classe redoutable. 
C'est à ne pas manquer et c'est samedi 20 mars, à la Maroquinerie. 

Heavy Trash -  (Sometimes you gotta be ) Gentle

A noter : les magnifiques illustrations de Jean-Luc Navette sur le dernier album "Midnight soul Serenade". Navette qui tatoue également chez Mystery Tattoo Club ( avis aux amateurs)

jeudi 11 mars 2010

Shearwater



Envoûtant. Voilà l'adjectif qui m'est venu à l'esprit à l'écoute du nouvel album de Shearwater. Envoûtant et profondément teinté de spleen. Les chansons de Jonathan Meiburg sont lumineuses, et rappellent dans un certain sens les envolées célestes d'Owen Pallett. Les chansons de "The Golden Archipelago" nous amène dans un long et époustouflant voyage.
Dernier volet d'un triptyque consacré à l'impact de l'homme sur la nature, ce dernier album résonne comme un hommage à la fragilité d'un monde qui semble trop souvent nous échapper.

Shearwater - Hidden Lakes

The last show








On n'aurait pu rêver plus bel adieu que ce magnifique défilé posthume du grand Alexander Mac Queen.

dimanche 7 mars 2010

Absolument génial


Si tous les clips pouvaient être comme ça...
Non seulement leur dernier album est excellent, mais en plus l'univers des OK Go! déborde de fantaisie, d'ingéniosité et d'humour... J'adore!

OK GO - This Too Shall Pass

I miss you


Il nous manque déjà.  Un bien triste dimanche... 

Spanish Sahara


Inutile de vous dire que j'attendais avec une impatience dévorante le nouvel album de Foals.
Et voilà qu'un premier extrait a fait son apparition sur la toile. Un morceau étrangement plânant, loin des rythmes militaires et furieux de leur premier album. Un titre bouleversant, entêtant et qui en prime, est servi par une magnifique mise en images. Alors, oui ça me fait patienter un peu mais à l'écoute de cette merveille, je n'ose imaginer ce qu'ils nous réservent pour la suite...

Foals sera en concert le 15/04 au Trabendo. 

Foals - Spanish Sahara

samedi 6 mars 2010

Girls only


Une salle pleine à craquer, majoritairement masculine ( alors que le groupe s'appelle Girls... non mais on aura tout vu!) et l'impatience se fait déjà sentir... On veut les voir, ces petits prodiges de la côte ouest. On veut les entendre chanter leur noisy pop désabusée et romantique. Il fait déjà très chaud dans la salle quand les cinq garçons débarquent. Et dés le premier accord, dés les premières notes, on sait déjà que le buzz était largement mérité. Leurs chansons commencent comme des slows old school pour s'achever en apothéose elliptique hypnotisante. Un Hellhole Ratrace d'une bouleversante beauté, terminé dans une apoplexie de son, un Lust For Life jouïssif ... il ne manquait rien. J'ai retrouvé dans ce live, tout ce qui m'avait fait aimé leur album. Une pop éthérée et tortueuse, un psychédélisme mélancolique et bien plus que tout, la grâce.
Malgré le buzz ( ou bien à cause?), Girls reste un groupe sauvagement critiqué. Encensé par Pichfork et vomi par les "puristes". N'en déplaise à ses détracteurs, après ce live, (bien que déjà convaincue) je ne peux que le réécrire. Girls n'a pas volé ses lauriers.

Girls - Hellhole Ratrace live La Maroquinerie

vendredi 5 mars 2010

Hockey in Paris


21h15 - La Maroquinerie
Hockey rentre en scène... et première constatation, trop de style tue le style. Non à la marinière asymétrique, non à la mono boucle d'oreille façon plume de paon... l'exercice était risqué mais a eu au moins le mérite de susciter des réactions. Ce qui malheureusement  n'a pas été le cas pour la suite. L'intention y est, mais la sauce ne prend pas. Pendant les 30 premières minutes d'un concert qui en durera 45, le groupe de Portland récite sagement sa leçon, misant sur un son étrangement proche des 80's, une gestuelle rappelant presque celle de Brian Ferry et de ses Roxy Music. Mais l'énergie n'y est pas. Le public non plus d'ailleurs... Un morceau inédit semblant tout droit sorti d'un album de Vampire Weekend et quelques minauderies plus tard... le miracle se produit enfin. Le groupe entâme enfin un "Song Away" ravageur, qui emportera tout sur son passage. La salle se réchauffe instantanément d'une dizaine de degrés, le désordre commence à régner. Le concert peut commencer. Dommage, il ne reste plus qu'un quart d'heures. Et quel quart d'heure!!! Le groupe s'amuse, le son se fait plus lourd, plus bordélique, et on se dit qu'on est quand même pas venus pour rien. 

22h
Forcément, les sentiments sont mitigés. Hockey est un groupe jeune ( peut-être trop), parfois poseur, qui agace autant qu'il fascine par cette sorte d'insolence adolescente qui paradoxalement fait tout leur charme aussi. 
La grande déception sera finalement d'avoir eu l'impression d'assister à un showcase dans les allées de la Fnac pendant les 3/4 du concert. 
Un live inégal en somme qui pourtant se terminera dans une belle euphorie bordélique. 
Mind chaos reste un excellent album, dense et puissant. Sauf que de chaos, il n'y en a eu point, hier soir, à la Maroquinerie.