mercredi 9 décembre 2009

A night with Noah...




C'était compliqué d'imaginer l'excellent album de Noah and The Whale retranscrit sur scène... un album concept destiné à servir un projet cinématographique restait un véritable challenge à relever sur scène. Et pourtant, lorsque le groupe est apparu hier soir, sur la petite scène de la Maroquinerie, armé de sourires qui en disaient long et d'une énergie furieusement communicative... il n'en fallait pas plus pour savoir que le concert qui suivrait serait à la hauteur de nos espérances. 
Les mélodies ciselées aux accents symphoniques, la voix laconique et profonde du ( très très) charmant Charlie Fink  et les choeurs enthousiasmant de "Love of An Orchestra" ont fait souffler un doux vent de printemps sur la petite salle parisienne hier soir.  Ces garçons-là ont de la grâce, de la modestie et surtout la fraîcheur insolente d'une jeunesse qui ne se prend pas la tête. Et ça fait du bien... 
D'ailleurs, en parlant de jeunes talents et de modestie... quand est-ce que les salles parisiennes se décideront à programmer enfin des premières parties dignes de ce nom? Hier soir encore, nous avons eu droit à un bel exemple de ce que la nouvelle scène française  peut générer de pire... des groupes sans saveur, sans couleur... à la suffisance déconcertante et surtout sans grand talent. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire